mardi 26 juillet 2011

Recette post sleeve - Bypass : mixé de crevettes sur lit de concombre.


Ingrédients :
- 6 crevettes fraiches
- 1 tronçon de concombre
- 2 cs de brousse (ou du fromage blanc)
- Sel, poivre, aneth.

Préparation :
1. Eplucher les crevettes, ajouter une cuiller de brousse (ou FB), du sel et du poivre et mixer.
2. Eplucher le concombre, l'épépiner et le couper en morceaux.
3. Le blanchir 2 minutes au MO, ajouter une cuiller de brousse (ou FB), du sel et su poivre. Mixer et servir dans une verrine.

vendredi 22 juillet 2011

Face à la mer


Presque neuf heures.
Seule.
Face à la mer.
C'est les vacances, c'est le week-end et pourtant mon oeil gauche s'est ouvert à 6.00 ce matin... Lasse, me suis levée du pied droit à 7.15.
C'est mon premier matin ensoleillé, avec ciel bleu et surtout sans nuage.
Les ruelles sont désertes. J'ai croisé quelques chiens, quelques papys, quelques papys avec leur chien, des marins, des coureurs...
Et je suis assise face à la mer.
Seule.
Je savoure, je déguste.

Je vais longer la plage et me fondre aux badauds du marché, écouter le bonimenteur à la râpe magique, admirer les Saint Jacques tout juste sorties de l'eau (j'ai une fascination pour ce coquillage), gouter un fromage de chèvre et regarder, m'imprégner de la vie des autres...
Un café sur le zinc et il sera temps de rentrer, de renfiler le costume, d'être souriante, aimable en bonne épouse et mère de famille accomplie...

Addenda * deux heures après, le ciel est blanc... Ca fait une semaine qu'il fait beau ET à mon lever ET à mon coucher, entre les deux, au choix pluie, vent, bruine.
* surprenant de voir les mêmes sacs sur le marché du trou du cul de la Bretagne qu'à Camden Market !

mercredi 20 juillet 2011

Bretagne

De la Bretagne, il y a vingt ans, je ne connaissais que les Cotes d'Armor, Paimpol, l'Arcouest, les plages de galets, le Sillon du Talbert, la Manche et le Trieux


Je me souviens l'avoir traversée lors d'un périple à Lorient pour une mémorable pêche au maquereau. Point. La Bretagne se résume au département 22, voire au 29.
Des rochers, du vent, la vie a la dure.

Sauf que Mon Très Cher Mari est du 56. La bas, dans le sud.
Sauf que pour nos premières vacances tous les deux, deux mois après notre premier baiser, j'ai le droit a une semaine dans la maison familiale avec Papa et Maman, la croisière dans le Golfe et le déjeuner au Roof.
Sauf que je suis une put*** d'infidèle et que je suis tombée en Amour du sud, du bas, de l'Ocean, des plages de sable et du soleil (enfin, ça c'était avant le temps de WC qu'on a depuis cinq jours ...)

Aujourd'hui nous sommes retournés sur le début de la dynastie : Rochefort en Terre (Mon Très Cher Mari y a passé son enfance) "petite ville de caractère" qui en temps normal ressemble a Mickey un jour d'affluence mais, vus les seaux d'eau déversés par le Tout Puissant (bizarrement "Pissant" c'est originellement affiché...) avait retrouvé taille humaine.
Forteresse bâtie sur un pic rocheux, ses ruelles regorgent de fleurs, d'escaliers, de vieilles pierres, de maisons construites a même la roche
une abbatiale magnifique venant parfaire le tableau

(bon y a aussi les sempiternels pics sous avec des bols à ton nom, une savonnerie où on a dépensé un bras, l'artisanat industriel etc.)

Bref, vive la pluie ! Vive la Bretagne !

Astuce en post-op semaines 3 et 4 : Roule galette !

Pour une semaine
au Pôle Nord
en Bretagne Sud et vu le temps merveilleux qui règne sur le Golfe du Morbihan (en bonne mère indigne Cha n'a que shorts, T shirts et sandales et point de kway, bottes ou pull a l'horizon...), le ton est a l'urbain...
Hier, donc, ce fut Vannes qui eu l'honneur de nous voir fouler son sol pavé.
Après trois semaines de mixer, je n'ai pu résister à manger "normalement". Et ça l'a fait !
Galette fromage œuf pour le côté "humide" qui glisse.



J'ai réussi à la terminer en ne dégustant que la partie "fromage" et en laissant les côtés secs. Pour cette première, je n'étais pas peu fière de ma performance !

lundi 18 juillet 2011

Le choc du gras

Le gras a toujours été mon ami.

Ancienne boulimique vomisseuse, je n'hésitais pas, lors de crises rabelaisiennes, à boire de l'huile, manger de la mayonnaise à la petite cuiller ou "descendre" une plaquette de beurre. Natures s'entend. Sans pain, biscottes ou autre...
De l'emballage au consommateur, sans intermédiaire.

Cet attrait est resté et il y a encore trois semaines, je dégustais des lamelles de beurre cru, les laissant délicieusement fondre sous mon palais...

Ne parlons pas de fromages ! Combien de comté, chèvre frais (ou sec ou demi-sec) camembert au lait cru, cancoillote, Saint Moret (version familiale of course) sont passé entre mes dents !
Une petite faim, et hop : un bout de fromage.

Tome de Rhuys achetée hier et même pas entamée ...

Je me rappelle même qu'ado, pour que ma mère ne s'aperçoive pas de mes folies fromagères, je râpais ceux a pâte dure a l'épluche légume... Histoire d'"équitabiliser" la chose et que mes menus larcins passent inaperçus.

Mes goûts ont changé après la chirurgie. Je lutte aujourd'hui pour manger ne serait-ce qu'une lamelle de comté, insérer une lichette de beurre dans ma purée ou une demie cuiller a café de crème dans ma soupe.

Qui suis-je devenue ? Quels sont mes gouts, mes envies ?
Je ne sais pas...
J'ai l'impression d'être un bébé en pleine diversification.
Ou alors d'être frappée d'amnésie et de devoir tout réapprendre...
Les choses vont vite et je dois m'acclimater au quotidien à ce nouveau moi...

samedi 16 juillet 2011

"Tom est mort" de Marie Darrieussecq

J'aime les vacances car je peux m'adonner a la lecture.
Presqu'un livre par jour.
Esprit libre ou plutôt libéré des dossiers, projets, affaires en cours, devoirs, interos, rendez-vous, réunions.
Je baisse les armes.
Je relâche.
Je capitule en vacances, carpe diem !
Et je lis, je savoure, je déguste.
J'ai ce petit carnet tout au long de l'année où je note, griffonne, colle ce qui attire mon esprit.
Le début des vacances est comme une grande vengeance où je reprends mes droits : visite à la médiathèque et "deambulage" dans les rayons du magasin jaune et noir.

J'ai commencé par "Tom est mort".
La mort, le vide, l'angoisse...
Lors de mon premier rendez-vous avec ma nutritionniste, au bout de 45 minutes de racontage de vie, sa réaction fut "vous êtes morbide" !
Je flirte, oui... Avec le danger, avec mes angoisses, avec mes démons.
Et avec la mort, qui rôde, qui m'enveloppe, qui m'entoure.

Au début du roman une question est venue frapper mon esprit : "Maman, enceinte de moi, tu avais peur que je meure ? Comme ce grand frère qui a pourri dans ton ventre ?"

"Tom est mort" et sa mère, dix ans après arrive enfin a vivre quelques heures, non plus à survivre. Elle arrive à écrire, à dire ce petit être perdu qui hante sa vie d'après. Elle divague sur des vies parallèles ponctuées de "et si". Elle raconte sa vie fantôme, cette part d'elle consumée, amputée de son Amour. Elle parle de cette vie parmi les vivants alors que tout en elle est mort.
"Quand Tom est mort Vince avait sept ans et Stella dix huit mois. J'ai parfois l'impression d'avoir eu quatre enfants, Vince, Stella, Tom et puis Tom mort. Ou dans l'ordre : Vince, Tom, Stealla, et Tom mort. J'avais trente cinq ans. Mes parents étaient vivants. Le monde tournait à l'envers."

vendredi 15 juillet 2011

Astuces : En déplacement.

Pas toujours simple de voyager ou d'aller au restaurant durant les deux premiers mois...
Je l'ai d'ailleurs mal vécu à Londres où j'ai vomi pour la première fois. Rentrés du restaurant assez tard, je me suis couchée quelques 15 minutes après et tout est remonté...
Mes choix étaient simples mais peu nourissants car cantonnés à "la soupe du jour".

Pour palier à cela et comme nous repartons ce jour en vacances, j'ai fait mon choix dans les repas "bébé".
Je ne suis pas fane de cette option. En effet, cuisiner pour moi, faire attention à mes repas sont des gestes importants dans ma réhabilitation et cette nouvelle approche que j'ai de la nourriture. Ils sont même essentiels, parfois impérieux.
J'ai trop souvent sauté des repas, mangé debout (merci l'anneau), je me suis trop longtemps affamée (pour grignoter derrière) pour que je laisse passer cette chance de prendre du plaisir à cuisiner et à manger.

Dans l'optique de trouver des repas équilibrés et mixés, j'ai donc retrouvé les rayons bébés délaissés depuis une bonne dizaine d'années !
Première impression : c'est bon !
Deuxième impression : Put**, c'est sans sel !
Pfouaa
Troisième impression : Je ne pourrai même pas le finir !

Résultat des courses : très bonne alternative en déplacement !